Frédéric Nihous, président de CPNT-Le Mouvement de la ruralité, est allé aujourd’hui à la rencontre de nombreux habitants de Cassis, de La Ciotat et de Marseille concernés par le projet de Parc national des Calanques.
A tous, pêcheurs professionnels ou de loisir, viticulteurs, chasseurs, plaisanciers, propriétaires de cabanons, etc., ainsi qu’aux collectifs des opposants à ce parc national, il a apporté son soutien total dans leur lutte contre ce projet de sanctuarisation et de vitrification de l’espace naturel porté par les tenants de l’écologie punitive et promoteurs du parc, emmenés par le député UMP, Guy Teissier.
Le décret de création de ce parc n’a pas encore été signé, il ne doit pas l’être !
Restrictions draconiennes des usages (chasse et pêche), des activités et des emplois, atteintes au droit constitutionnel de propriété, dépossession des élus locaux de leurs pouvoirs en matière d’urbanisme ou de simple police, attribution de tous les pouvoirs décisionnels à un technocrate imposé par Paris et sans aucune légitimité populaire (le futur directeur du parc) : tout, dans ce projet, résulte d’une conception dictatoriale de l’aménagement du territoire et de la gouvernance écologique !
En septembre dernier, Eva Joly, lunettes rouges, panoplie verte et gilet de sauvetage rose, était venue expliquer à la population qu'ils allaient devoir débarrasser les calanques de leur présence "perturbante".
Frédéric Nihous, candidat à l’élection présidentielle est venu, lui, apporter son entier soutien à la population qui veut légitimement continuer à vivre chez elle, selon ses traditions.
Avec eux, il refusera toujours de laisser confisquer les territoires par des écologistes hors sol pour qui le peuple doit dégager le terrain estampillé « écolo ».
En période de crise, le gouvernement dispose d’un excellent argument pour suspendre ce projet au coût indécent. Et au lieu de vouloir limiter l’activité économique, qu’on laisse donc les marins pêcheurs, les viticulteurs et les professionnels du tourisme essayer de gagner leur vie ! Ils ne demandent rien d’autre que de pouvoir vivre et travailler librement chez eux.