LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS

43 questions à l'ordre du jour. Un conseil municipal chargé d'évacuer avant la fin de l'année des questions plus ou moins importantes.
Bon anniversaire Mme Aline REYNAUD.
Ce ne fut pas la trêve des confusions.
Question n°1 FINANCES Le débat d'orientation budgétaire 2009: après un très long exposé de M. le maire, les interventions animées de l'opposition. Du côté majorité, un exposé sur les grands travaux d'une municipalité de "maçons" dont la fiscalité serait stable.
Notons des rentrées fiscales diminuées: d'une part, la taxe sur les casinos (c'est M. PARTOUCHE qui sera content), et d'autre part, la taxe sur les mutations. Un audit sur l'organisation des besoins municipaux est commandé; cela évitera-t-il à l'avenir la gabegie administrative; nous en doutons. Le dégraissage du mammouth, ce n'est pas pour demain.
Au commencement, Monsieur le maire avait évoqué Harry POTTER . A la fin, il citera Walt DISNEY. Probablement, pense-t-il s'adresser à un public de petits MICKEYS !
L'opposition est montée au créneau et a donné de la voix avec M. Karim GHENDOUF, Mme Christine ABATTU et M. Jean-Pierre REPIQUET.
Selon M. GHENDOUF, repris par M. REPIQUET, les élus de l'opposition ont été écartés de l'élaboration des orientations budgétaires. Par conséquent, son groupe ne voterait pas (le hic, c'est qu'il n'y a pas de vote !). Sur fond de crise économique et de rappel de la dette de la municipalité Jean-Pierre LAFOND, la fiscalité à La Ciotat a augmenté de 22 % au cours des 6 ans de gestion précédente. Nos impôts sont les plus élevés du département et de la région.. Nous constatons le désengagement de l'Etat: fermeture des écoles, du bureau EDF, du Greffe permanent du Tribunal d'instance, de la CPCAM, de France Télécom, des Affaires Maritimes, du service de réanimation de l'hôpital de La Ciotat. Il évoquera aussi la gestion catastrophique et frauduleuse de la municipalité LAFOND. Sur ce sujet la municipalité BORE ne communique pas. La capacité d'épargne s'est dégradée. Le maire serait le MADOFF ciotaden (cela n'amuse personne; le soldat MATTEI s'est cru investi du devoir de sauver le soldat BORE). Une partie des recettes d'investissement sert à payer la dette. Les dépenses de personnel représentent 69 % des dépenses de gestion. A ce sujet, un grand nombre du personnel a été transféré à la C.U.M. En matière de culture, l'on assiste qu'à des effets d'annonce.
Lorsque le maire soutient que la région ne contribue pas à La Ciotat, M. GHENDOUF rétorque que la région finance pour partie le Salon nautique, l'atelier santé ville, la politique de la ville, les travaux de la place Esquiros, 1720, le festival du cinéma BEST OFF, le Berceau du cinéma...
M. REPIQUET, chewing-gum en bouche, dressera le même bilan que ci-dessus, en soulignant que les élus de l'opposition n'ont pas été invités à participer à l'élaboration de l'orientation budgétaire. La situation économique et sociale actuelle ne serait pas suffisamment prise en compte par la municipalité. La charge de la dette plombe l'avenir; il faut se débarrasser de l'héritage LAFOND. L'adjoint aux finances répondra qu'il y a difficulté à renégocier la dette avec les banques; que la ville essaie d'étaler de manière égale les échéances tout au long de l'année et éviter ainsi le phénomène de pics.
M. REPIQUET reprend la parole et fait remarquer que la majorité du conseil municipal tourne le dos aux élus de l'opposition et qu'il serait préférable d'adopter le principe de la table ronde. M. BRISCAS se sent visé par l'évocation de la période LAFOND; il intervient sur le ton " non je ne regrette rien, ce fut pour moi une expérience enrichissante" (faut-il lui attribuer une médaille ?). M. GHENDOUF interpelle la majorité sur le point de savoir si les personnes condamnées l'année dernière par le tribunal correctionnel de Marseille, y compris l'ancien maire UDF Jean-Pierre LAFOND, avaient réglé le montant des condamnations. L'adjoint aux finances dira simplement que la ville a émis un titre de recettes et que M. LAFOND comme d'autres ont sollicité des délais de règlement (nous n'en saurons pas plus).
M. LAFOND n'aurait pas payé sa dette à ce jour. Il est vrai que pour les ciotadens et les ciotadennes qui ont vécu la période LAFOND, 1989-1995, les esprits sont marqués et les mémoires sont gravées. Ce fut une période noire dont chaque contribuable paie toujours la dette.
Un sondage auprès de la population est en cours s'agissant de poser des questions quant à l'investissement. Le coût du sondage est d'environ 7000 €.
Du côté de M. Bernard CHABAUD et de Mme LACONI: toujours le même ronron, pas de prise de parole, l'on reste bien sagement assis près du radiateur, en attendant que cela se passe. Ils auraient mieux fait de rester chez eux, ils ont raté à la télé "Les chiffres et les lettres" !


Gavino Briscas
( Il Piccolo)
(Il Grande)
Les ciotadens, les ciotadennes se souviennent. Ils associent souvent Gavino BRISCAS à Jean-Pierre LAFOND.
SIGNE : RES PUBLICA.