LA CIOTAT: L'HABITAT DU CENTRE VILLE EN RUINE.

   

Façades décrépies, toitures qui s'effondrent les unes après les autres, infiltrations, moisissures, salpêtre dans les logements et les cages d'escalier.

Arrêtés de péril pris par la municipalité dans les rues Renan et Aharonian.

Délabrements à tous les étages.

Branchements électriques, d'eau et de gaz non conformes aux règles actuelles.

Problème de sécurité pour les occupants.

L'étroitesse de la plupart des rues empêche les véhicules lourds des pompiers d'accéder, en cas d'incendie.

Véritables problèmes d'hygiène: excréments, déchets, odeurs, rats la nuit...

Les habitants ( petits propriétaires ou locataires ) qui occupent la vieille ville souvent n'ont pas d'autre choix qui d'y rester, à cause du prix des loyers. et des charges. La situation n'a certes pas pris naissance en 2013..Cependant que fait-on pour y remédier, aujourd'hui ?

Et pour autant, il ne faut pas croire que les loyers soient bas.

Pour ne pas entreprendre les travaux qui demeurent à leur charge, les propiétaires invoquent principalement deux arguments:

       - Il s'agit d'immeubles en copropriété: pour que les travaux qui  affectent le gros-oeuvre ( murs porteurs, façades, toitures, canalisations...) soient engagés, il est nécesaire qu'une décision soit prise à l'égard de l'ensemble des copropriétaires réunis en assemblée générale. Or, devant l'immensité des travaux à entreprendre et le coût important, les travaux ne sont pa votés. Bien souvent, les copropriétaires ne se concertent pas car la copropriété n'est pas organisée.

       - Le montant des travaux à entreprendre décourage les propriétaires.

La situation est catastrophique. La tâche est immense.

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