LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADEN


Chaque été, et depuis de nombreuses années, c'est-à-dire depuis que la saison estivale touristique accueille de plus en plus  de visiteurs, de résidents, de campeurs, d'enfants, de jeunes, se pose  avec acuité  la question de la qualité des eaux de baignade.
L'eau de mer est-elle d'une qualité suffisante pour permettre au plus grand nombre de profiter chaque été   et pleinement de l'eau de mer, sans risque.
Il me semble que la qualité des eaux  se dégrade malgré l'existence de la station d'épuration.
Derrière Figuerolles, l'on connaît le fameux "trou de Jeannette"... très poissonneux... et pour cause.
Cependant, à la lecture de la publication des prélèvements de l'eau de mer à La Ciotat, en 2007, je demeure interrogatif et pense que l'eau de mer, l'été, est de mauvaise qualité.
Je crois qu'il vaut mieux ne pas baigner les jeunes enfants qui, et on le constate fréquemment, avalent de l'eau de mer.
En 2007, pour 22 prélèvements d'eau de mer à La Ciotat, les résultats furent décevant:

          -Plage des Capucins: l'eau a été momentanément polluée. Or, à aucun moment, l'année dernière, ni la Ville de La Ciotat, ni la Préfecture des Bouches-du-Rhône, n'ont alerté la population, ni pris les mesures que la situation imposait.
         -Plage de Figuerolles, Lumière et Saint-Jean: l'eau s'est révélée de qualité moyenne.

Cependant, en 2006, la plage de Saint-Jean, ,à La Ciotat: l'eau s'est révélée de bonne qualité, à la suite de 20 prélèvements.

Qu'en est-il à côté de chez nous, à Cassis et à Marseille.

En 2007, à Cassis, après 22 prélèvements, l'eau de mer s'est révélée momentanément polluée sur les plages de Grande Mer et du Bestouan.

En 2007, à Marseille,en revanche, à la suite de 22 prélèvements, l'eau de mer était de bonne qualité, pour les plages d'En Vau, de Bonneveine, de Morgiou et de Sormiou.

A l'avenir, probablement en 2009, un nouveau label serait créé, pour mettre nos plages françaises en conformité avec la règlementation européenne. L'examen de passage sera beaucoup plus strict qu'actuellement.

Qu'en est-il de l'information des baigneurs pendant la saison d'été sur la qualité de nos plages: NEANT.
Rien n'est mis en place pour informer la population. Il est vrai que l'information serait désastreuse et risquerait de faire chuter le taux de fréquentation des plages, car il demeure que l'eau de mer est polluée.
Bon bain.
Evitons de boire la tasse, de Figuerolles au Liouquet, car malheureusement, il n'y a pas que du sel in the sea !

SIGNE: LA VIGIE.

LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS


Ce matin une famille de ciotadens, M. G.,Mme E. et leurs deux enfants âgés de 16 et 18 ans ont été expulsés de leur logement, à LA CIOTAT, par un huissier de justice assisté d'un représentant du commissariat , d'un serrurier et d'un déménageur. Sans que cette famille ait été prévenue du jour et de l'heure, l'équipée  diabolique s'est mise au travail, emportant meubles, et changeant les serrures.
Le Préfet avait donné son aval.
La famille hagarde, épuisée, sans force, en pleine détresse, s'est retrouvée sans toit, dehors, sur le trottoir.
Une solution d'urgence: trois nuits à l'hôtel à LA CIOTAT, aux frais du Conseil général.
Un espoir: trouver un logement d'urgence, dans l'attente de la mise à disposition d'un logement pouvant convenir à une famille de quatre personnes avec des animaux de compagnie.
Une précision: M. G. et Mme E. ont chacun un travail et des revenus.



L'expulsion domiciliaire, en 2008, est une pratique anachronique qui se heurte aux principes du Droit au Logement, du Droit au Logement Opposable, à la dignité humaine, à la solidarité nationale.

L'expulsion domiciliaire à LA CIOTAT est de plus en plus injuste, alors qu'une multitude de programmes immobiliers neufs, aux  dépliants arrogants qui vantent tout le confort (sécurité, climatisation, privatisation...), s'offent à la convoitise des clients.

Là, un ciotaden, une ciotadenne et leurs deux enfants vivent en ce moment une période très difficile.

Certes, la DDISS, le CCAS de la ville, le Conseil Général, vont oeuvrer pour ne pas laisser cette famille dans la détresse.

Cependant, nous déplorons et regrettons que cette expulsion ait pu se dérouler, sans que lesdites institutions au préalable aient réussi à empêcher le pire, et à trouver une solution de relogement.
Manifestement, et une fois de plus, le système d'alerte institutionnel n'a pas fonctionné.
A quoi servent de telles institutions ?

Il ne faut plus d'une seule personne soit expulsée de son logement, car des solutions de relogement existent en toute circonstance, en France, en région Provence, dans les Bouches-du-Rhône, à LA CIOTAT... sinon à quoi servent toutes les institutions opérant en matière de logement et d'aide des familles en difficulté.

SIGNE: FARIGOULE.

LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS


Les gens du voyage ont envahi la ville, depuis une semaine.
Ils occupent, dans l'illégalité, à LA CIOTAT, comme toujours, des emplacements non prévus pour le stationnement de caravanes et des véhicules et l'hébergement des personnes.



C'est le parc de la Tèse, propriété privée, à Roumagoua, lieu du futur projet immobilier.
Ce sont les parkings des établissements scolaires, le collège des Matagots, le lycée Lumière et le terrain à proximité des sapeurs pompiers.

L'emplacement qui est réservé à LA CIOTAT, l'ancienne carrière occupée dernièrement par le casse-automobile OKAZ, est en cours d'aménagement. Les travaux sont longs et très coûteux. Ils permettront pour la ville  de LA CIOTAT et de CASSIS de justifier d'une aire.
Le Préfet des Bouches-du-Rhône pourra alors intervenir sans délai et fera évacuer les gens du voyage, de toute occupation irrégulière, en dehors de l'espace qui leur sera destiné, R.D. 559 de LA CIOTAT-CASSIS.
C'est depuis de nombreuses années un problème récurrent; cependant, les précédentes municipalités ne se sont pas données les moyens de trouver et d'aménager un espace adapté aux gens du voyage.

LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS


Une salle du conseil municipal, ce jour, à LA CIOTAT, quasiment désertée par le public.

Comment peut on dire qu'il y a vote d'une délibération à l'UNANIMITE, alors même qu'un conseiller a quitté la salle avant le vote.... Et pourtant, M. le Maire annonce le résultat des votes: A L'UNANIMITE.  Il y a là un vice qui affecte la sincérité et la validité du vote. Le vote est nul; la délibération peut être annulée par un recours devant le tribunal administratif de Marseille .

Des débats mous, aussi bien du côté de la majorité (des interventions du Maire sur de "l'approximatif") et du côté de l'opposition (absence d'intervention de M. CHABAUD et de sa collègue). Ca manquait beaucoup d'entrain, de pugnacité, d'éloquence, de conviction...


Une fin d'année laborieuse, avant les vacances d'été.

A remarquer: la sortie de Monsieur le conseiller du sport, pour fumer une cigarette (bravo pour l'exemple), à l'extérieur de la salle du conseil, alors même que Monsieur Le Maire apportait une réponse à une observation orale d'un conseiller de l'opposition communiste situé juste derrière ce conseiller. Ce dernier  a quitté la salle de façon très inopportune et en contravention avec les simples règles de la bienséance et de la courtoisie.

De manière générale, il est inadmissible, qu'en pleine séance du conseil municipal, un adjoint ou un conseiller quitte la salle, pour satisfaire un besoin personnel: se dégourdir les jambes, fumer une cigarette... alors que le public reste respectueusement assis.

Certains, certaines ont besoin de réviser ou d'apprendre les régles de la civilité.

SIGNE: B. JULIEN.

LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS


Le dimanche après-midi à la plage à LA CIOTAT, c'est franchement pas du repos.
Un soleil et une température caniculaire: il vaut mieux rester à l'ombre, pour de nombreuses raisons de santé.



Des plages bondées; pas la moindre place pour y étaler sa serviette. Chaque centimètre-carré est âprement convoité. Ca crie, ça hurle, ça s'étale de tous côtés, ça piétine, ça éclabousse, ça regarde de long en large.... Ah, le bon moment. On serait mieux ailleurs.
Le sable est gris, sale, collant.. du sable avec lequel, je ferai une bonne gâchée...
L'eau de mer est sale, polluée, elle n'a plus de couleur, tant le sable est remué.
J'ai pris un bain dans je -ne-sais-pas-quoi.
Franchement, on serait mieux ailleurs. Je suis mieux chez moi, à lire. Je me demandais ce que je faisais là.

C'est décidé, dimanche prochain, je ne serai pas à la plage à LA CIOTAT.

SIGNE: P. MINGAUD.