LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS
De la réunion qui s'est tenue ce jour, samedi 19 avril 2008, dans les locaux du C.I.Q. de Sainte-Marguerite, à l'initative de ce C.I.Q., deux adjoints de la Mairie ont exposé, plans et dossier à l'appui, la position de la municipalité, s'agissant de la "concession des plages".
La position de la ville est le statu quo, c'est-à-dire qu'il n'y aura aucune extension des concessions actuellement accordées:
-Pour les plages: 900 m² (sachant que l'on peut concéder 2000 m² au maximum),
-Pour les terrasses: 840 m² (sachant que l'on peut concéder 1200 m² au maximum).
Le transfert de compétence de la concession de l'Etat à la Ville nécessite le recours à l'enquête publique.
Les inquiétudes des personnes présentes n'ont pas été apaisées, loin de là.
Un des adjoints a reconnu que le dossier d'enquête, notamment le plan soumis à l'examen, était critiquable car illisible avec une légende peu explicite. Il fallait y préférer la lecture d'un autre plan.
L'information du public est apparue très insuffisante et le délai trop court pour prendre connaissance du dossier, le comprendre, s'interroger et poser les bonnes question au Commissaire-enquêteur désigné par le Préfet.
Quel a été le rôle des différents C.I.Q. de la ville dans ce dossier: malheureusement nul.
La participation de quelques présidents et présidentes de C.I.Q. lors de cette réunion n'a pas été active. Nul n'a pris la parole; il nous est apparu que les C.I.Q. n'avaient pas pris connaissance du dossier.
De fait, les C.I.Q. ne participent pas au débat et ne posent aucune question.
L'on peut légitimement s'interroger sur le rôle des C.I.Q. dans la ville, si ce n'est de s'intéresser de très près aux questions qui touchent à la vie des citoyens, riverains et usagers des services publics.
Quant à nous, l'occupation du domaine public maritime est une question majeure qui nous concerne tous.
Nous constatons et nous regrettons que les C.I.Q. ne se montrent pas intéressés par ces questions.
Sommes-nous pour ou contre plus ou moins de privatisation des plages et des terrasses du bord de mer.
Il est évident que le coût de l'entretien des plages et des abords n'est pas négligeable, sachant que ce coût est supporté par le budget de la commune, c'est-à-dire par les contribuables ciotadens.
CIQ: il y a du travail pour vous.
SIGNE: SAINTE-MARGUERITE.