LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS
EMISSION DE FRANCE 3 SUR LE PARC NATIONAL DES CALANQUES
Nous avons pu contempler sur la chaine de télévision publique France 3 , mercredi soir 27 mai , à une heure de large écoute (…..) des paysages merveilleusement bien filmés .
Le reportage nous a emmené tout d’abord dans le parc national des Ecrins , théâtre grandiose de verdure et de neige d’une superficie de 270 000 hectares dont 91 800 hectares classés en cœur de parc , recevant 1 million de visiteurs par an et bénéficiant d’un budget de 2,7 millions d’euros.
Sachant que ces parcs de grande envergure sont situés dans des immensités naturelles qui englobent essentiellement des petites communes rurales , l’impact pour les populations est moins contraignant .
Le reportage nous transporte ensuite au bord de la grande bleue.
Autre décor et autre population puisque les premières images survolent la Bonne Mère qui surplombe la deuxième ville de France , MARSEILLE .
La grive musicienne
Ensuite un plongeon abrupt nous fait pénétrer dans les calanques.
Changement de superficie puisqu'on ne parle plus de centaines de milliers d’hectares mais tout juste d’une petite douzaine .
Petit parc pour grande ville !
La perdrix rouge
Certes le panorama est grandiose mais il parait déjà si protégé qu’on a du mal à comprendre pourquoi un parc national .
La grotte Cosquer qui nous est présentée est fermée au public pour garantir sa préservation .
Les fonds marins paraissent d’une pureté exemplaire, reconnaissance absolue du respect des usagers pour le maintien de cette biodiversité .
La petite fleur blanche , la sabline de Provence, que les gardes ont du mal à localiser dans un immense éboulis , parait bien seule au milieu de ce désert minéral et si elle y pousse c’est que la nature fait bien les choses !
On ne parle pas de la faune terrestre dans les calanques.
Certes ce ne sont pas des chamois ou des tétras lyre qui arpentent les falaises abruptes de ces collines mais une faune riche typiquement méditerranéenne comme le sanglier et la perdrix rouge et l’hiver à l’abri du mistral , les vallons sont envahis par les grives et les merles que quelques chasseurs capturent pour les déguster rôtis à la broche dans la cheminée du cabanon .
Si la chasse est interdite dans les cœurs de parc, tout ce gibier sera en surpopulation et disparaitra par manque d’espace car les zones périphériques sont urbanisées , ou industrialisées .
Verrons- nous peut-être des sangliers sur la Canebière ou des perdrix rouges dans la zone industrielle de la Valentine ou encore des lapins sur la décharge publique du Mentaure à LA CIOTAT .
Dans le parc national de PORQUEROLLES , la perdrix rouge n’est plus chassée depuis plus de vingt ans .
Aujourd’hui elle a totalement disparu !! .
Aidons la nature mais ne la laissons pas s’asphyxier par un manque de gestion traduit par un interdit pur et dur .
Sans faire de populisme laissons ces paysages et cette faune intacts pour nos générations futures , mais n’interdisons pas ces loisirs populaires et gratuits au nom d’une écologie menacée .
Plus les usagers seront utilisateurs de leur nature plus ils la respecterons et s’en sentiront responsables .
SIGNE: Comité écologique de Sauvegarde de LA CIOTAT
Jean-Pierre MICHEL