LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS
La mendicité à La Ciotat est un phénomène qui existe, comme d'ailleurs dans la plupart des villes.
Ici, elle ne semble pas agressive ni menaçante. En revanche, à Marseille, et en particulier dans certains carrefours, les laveurs de vitres et mendiants se font parfois manaçant si l'on ne répond à leurs sollicitations.
A La Ciotat, la mendicité prend forme à la porte des églises, en particulier sur la place Esquiros, à l'entrée du bureau de poste de l'avenue Galliéni, à l'entrée de boulangerie...
Parfois, avec l'utilisation d'enfants pour apitoyer.
Il faut savoir que depuis 1990 avec l'entrée en vigueur du nouveau code pénal, la mendicité ne constitue plus un délit.
Le maire, par arrêté de police, peut interdire la mendicité dans certains lieux. En général, pour entrave à la circulation des piétons et véhicules.
L'article 2212-2 du code général des collectivités territoriales donne au maire toute possibilité de prendre un arrêté en matière de respect d'ordre, de sécurité et de salubrité publique:
1°) Tout ce qui intéresse la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et voies publiques...
2°) Le soin de réprimer les attteintes à la tranquillité publique telles que rixes et disputes accompagnées d'ameutement dans les rues...
Les infractions ainsi caractérisées sont passible d'une contravention de 1ère classe ( amende).
Il faut dire que la construction de l'Europe par l'Union européenne qui compte maintenant 27 pays, a favorisé la venue de populations misérables qui constituent le flot de mendiants, trafiquants et prostituées. Nous pensons plus particulièrement à la Roumanie.
SIGNE: Hervé ITRAC.