LES CIOTADENS

PARLENT

AUX CIOTADENS

SORMIOU: OUVERTURE DE  LA SAISON 2010.

CALANQUE DE SORMIOU-MARSEILLE  

La saison 2010 est lancée !

Vendredi 11 juin 2010, une délégation de cabanonniers de SORMIOU a accueilli les principaux partenaires  qui participent à la mise en place du dispositif de sécurité et des médiateurs sociaux.

Les personnalités présentes :

Mme Pauline POZMENTIER-SPORTICH, représentant la Mairie de Marseille, M. LAL représentant la Direction Départementale de la Sécurité Publique, Mme Catherine  ALEXANDRE, Vice-Procureur de la république , M. André PACITTO, président de l’association des calanquais de Sormiou, et la police municipale de Marseille.

M. Guy TEISSIER qui était attendu à ce rendez-vous a changé de destination pour aller rejoindre l’ancienne équipe Cousteau qui effectuait une plongée souvenir non loin de là.

M. Didier REAULT, adjoint au Maire de Marseille, délégué à la mer, au nautisme et au Parc National, était présent même s’il savait qu’un comité d’accueil l’attendait !

C’est sur le sujet du Parc national des calanques que la discussion  s’est engagée entre M. REAULT et une délégation des antis-parc représentée par les Collectifs Les Amis de la Rade , le Comité Ecologique de Sauvegarde de La Ciotat, Question pour un Parc, ADIDUT La Bédoule, Calanques Marseillaises Libres,  les chasseurs de Mazargues et La Maison des Falaises . 

L’avant -projet pour la création du Parc National des Calanques élaboré par le GIP (groupement d’intérêt public)  a été pris en considération par le premier ministre le 30 avril 2009, après avis favorable du Conseil National de Protection de la Nature ( CNPN) et le Comité Interministériel des Parcs Nationaux ( CIPN) .

Piloté par le GIP, qui depuis sa création en 1999 avec la collaboration de la ministre de l’époque Mme VOYNET, et présidé par le député  marseillais Guy TEISSIER, nous nous retrouvons aujourd’hui devant une multitude d’incompréhensions alors que les concertations aboutissent.

De l’avis de tous , la concertation a été un véritable raté soulevant la tempête dans le milieu des chasseurs, des pêcheurs, des plaisanciers, des cabanonniers ainsi que de tous les utilisateurs de nos calanques.

Tous les partenaires concernés ont quitté la table des négociations car tout ce que le député TEISSIER avait promis et négocié avec les différentes parties, ne ressort pas dans la pré- charte qui est présentée en cette fin du moi de mai 2010.

Le territoire du Parc National des Calanques concerne les  milieux marins et terrestres représentatifs des régions méditerranéennes, sous forme d'une continuité depuis les fonds marins jusqu’aux collines rétro-littorales.

Le cœur est un espace littoral , insulaire et marin qui concerne à terre 5 communes du département des Bouches-du-Rhône : MARSEILLE , CASSIS , LA CIOTAT, CEYRESTE et ROQUEFORT LA BEDOULE.

Ce cœur terrestre représente une surface de 11.200 ha.

La partie maritime représente une large frange accouplée au cœur terrestre pour une surface de 48.000 ha.

En fond de carte, on s’aperçoit que les limites des cœurs marin et terrestre sont  le tracé des surfaces déjà classées en site natura 2000.

Il faut rajouter à la particularité de ces sites, qu’ils sont tous déjà recensés en site «  classés loi 1930 », plus un classement en « loi littoral  »pour certains et «  conservatoire du littoral » pour les autres et, enfin, dénué de toute urbanisation par les PLU (plans locaux d’urbanisme) en vigueur.

Alors pourquoi un parc national si tout est déjà protégé ?

La loi du 26 avril 2006 nous indique les contraintes et tous les interdits qui seront appliqués dans ces territoires sans pour autant améliorer les protections existantes.

Adieu traditions provençales , chasse, parties de pêche et farniente au cabanon !

La moyenne des densités démographiques dans les villes( hors MARSEILLE) concernées par ce parc est de 190 habitants par KM² et de 3542 habitants par KM² pour la ville de MARSEILLE. Les populations concernées dans ce cœur totalisent quelques 1300000 habitants.

Pour comparer avec le parc national des CEVENNES ( le plus proche de chez nous) il s’étale sur 4 départements concernant plus de 91200 Ha en cœur concernant une population d’ à peine   800 personnes répartie sur 55 communes.

Rien à voir avec les surfaces du futur parc national des calanques ni avec les densités démographiques communes incluses dans les délimitations en cœur.  

Plusieurs associations de tous les usagers de la  mer et de la terre se sont regroupées en un collectif qui représente « les calanques marseillaises libres /François SEMERIVA » ,  « le Comité Ecologique de Sauvegarde de LA CIOTAT/ Béatrice de CROZET », « Les Amis de laRrade/Claude LELOUSTRE » représentant 350 associations comptabilisant 60000 Adhérents.

 Un collectif national a vu le jour, « Des racines et de Hommes » présidé par le député-maire  des Pyrénées, Jean LASSALLE, vice-présidée par B. de CROZET et Robert CASADEBAIG, maire de LARUNS( Pyrénées)  et Claude LELOUSTRE , dont le slogan est « Protéger sans Interdire » .  

Tous ces collectifs dénoncent l' aberration de vouloir à tout prix et à quel prix créer un parc national URBAIN où la place de l’homme qui a pourtant façonné et préservé ces paysages somptueux au fil du temps n’a plus sa place au bénéfice d’une pseudo-écologie ou le label parc national a toute sa place pour développer un tourisme envahissant  et surtout lucratif.

Il  reste plus que la volonté de nos élus locaux et nationaux pour nous délivrer de cette imposture écologique, pour refuser de voir leurs territoires devenir des sanctuaires dans lesquels ils perdraient tous leurs pouvoirs d’élus au bénéfice d’un directeur omni-décideur nommé par le gouvernement.

SIGNE:Béatrice de CROZET, Présidente du Comité Ecologique de Sauvegarde de La Ciotat : bdecrozet@gmail.com  

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