CONSEIL MUNICIPAL du 17 NOV.2008

18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 19:29

LES CIOTADENS PARLENT AUX CIOTADENS

Conseil municipal le lundi 17 novembre 2008 en mairie de La Ciotat, à compter de 18H30. 36 questions à l'ordre du jour.

Il n'a pas été fait de remarques sur le compte-rendu du C.M. du 29 sept. 2008.

Sur le budget supplémentaire: l'oppostiion représentée par Messieurs REPIQUET et GHENDOUF reprochent à la municipalité ses choix et l'endettement de la ville. L'adjoint aux finances rétorque que la ville n'a pas le choix des prêteurs de deniers; la marge de manoeuvre est étroite. Seuls DEXIA, la CAISSE d'EPARGNE et le CREDIT FONCIER DE FRANCE consentent à prêter à leurs conditions.
L'argumentaire du maire manque de conviction et d'enthousiasme.

M. le maire de La Ciotat

Souvent, M. le maire s'est montré agacé et fatigué.
A bout d'arguments, de guerre lasse, le maire décide qu'il soit passé au vote.

Modification et révision du PLU: délibération présentée pour mise en conformité avec les exigences du développement durable: éolienne urbaine, panneaux photovoltaïques...
Mme ABATTU rappelle l'urbanisation à outrance. La part belle faite depuis quelques années à KAUFMAN et BROAD, la ville est, selon l'élue, Kaufman Broadée. Ce n'est pas faux.

KAUFMAN BROAD Côté Mer

Le maire soutient que rien ne se fera sans concertation préalable de la population. Tiens mon oeil ! Disons que pour une véritable concertation de la population cela s'appelle LE REFERENDUM . Il ne semble pas que ce mode opératoire soit à l'ordre du jour à La Ciotat. REFERENDUM, vous avez dit REFERENDUM ? Ques a quo ?
La ville est de plus en plus bétonnée. L'on ne s'y reconnaît plus. La loi SRU impose la diversification; il convient de respecter la loi qui comporte du "bon" et du "mauvais " dixit Monsieur le premier magistrat.

La plage artificielle de la Villa des Tours (La Ciotat)

Quel patrimoine va-t-on transmettre à nos enfants, aux générations futures ?
"Après nous le déluge ! ": pourrait être le slogan de la ville.

Les tarifs du parking VERDUN: prochainement, les tarifs de VERDUN seront alignés sur ceux du Jardin de La Ville. Cela va faire mal, mais ne dérange pas la municipalité en place. Pour le maire, manquant de conviction: il y a de plus en plus de voitures, 3 par foyer, il faut payer.
Il faut privilégier le développement du vélo et des transports en commun, comme de nouvelles lignes de bus, par la gare, les quartiers et Athélia. Bravo ! Il fallait y penser. Il ne manque plus que le budget pour le réaliser.

La fourrière: il a été voté à l'unanimité la création d'une mise en fourrière des véhicules en infraction sur la voie publique. On se croirait à Marseille. La Ciotat ressemble de plus en plus à Marseille, le bel exemple ! Tous les stationnements deviennent payants, poursuite sans relâche des automobilistes en infraction par la police municipale, mise en fourrière.
Les ciotadens, les ciotadennes remercient les élus.

                                        Véhicule mis en fourrière

Les concessions des plages artificielles: c'est la grande nouveauté. Ce sujet pourtant très important pour la population a été bâclé, d'abord par la lecture presque inaudible et en accéléré de l'adjoint au commerce, lequel était pressé d'en finir et de passer au vote. Puis, par l'absence de véritable débat. L'on retiendra que le paysage au bord de mer va radicalement changer. Du trottoir, de la promenade, verra-t-on encore la mer ? C'est la question que nous sommes en droit de nous poser car nous ne savons rien des installations qui seront autorisées. Ce n'est pas parce que le décret de 2006 permet la concession des plages que la ville doit le faire. Pourtant, à La Ciotat, la municipalité permet l'exploitation des plages artificielles de Saint-Jean au port des Capucins.
Le bord de mer sera saccagé une fois de plus.
Nous avons appris que le prix de la concession, sur la grande plage, va passer de 8000 € à 36 000 € par an .

Vu et entendu lors du conseil:

           -La majorité municipale: est demeurée dans l'ensemble silencieuse, peu motivée par les délibérations et les décisions à prendre. Un sentiment de malaise généralisé. Le maire s'est montré souvent agacé, peu convaincant et manquant d'argumentation, fatigué, note 10/20.
Un ballet bien réglé est celui de M. J-L. BONAN: arrivé en retard au conseil et aussitôt servi par son "secrétaire", M. Carlo FAIT, porteur d'un parapheur...Comme d'habitude...
Lionel GIUSTI arrivé en retard au conseil et pas motivé, mais il n'était pas le seul.

           -L'opposition: s'est manifestée par les voix et la présence de Mme ABATTU, Mme REYNAUD, M. GHENDOUF, M. REPIQUET, M. COZZOLINO. Un bon point à Mme ABATTU, Mme REYNAUD et M. GHENDOUF qui animent les discussions et secouent les consciences. Quant aux autres, le clan des lémuriens, Mme LACONI et M. CHABAUD, nous nous demandons ce qu'ils font au conseil municipal. Tels des estassi, ils pourraient bien rester chez eux ou demeurer ailleurs. Ils sont inexistants et ne prennent pas part au débat. M. REPIQUET, chewing-gum en bouche, ne connaît pas assez les sujets pour y prendre part avec acuité.

De manière générale, un conseil morne et ennuyeux... dont le rythme a été allongé par des votes sans intérêt. Ca manque grandement d'enjeu et de bataille... Il serait temps de vous réveiller !